le travail de l’esprit
dans un second temps, parler,
permet de trouver du sens
et de se rapprocher de soi:
parler
pour penser et parachever une pensée confuse,
pour éclaircir son mystère, ses ambiguïtés,
pour se libérer de ses leurres,
du “tu dois”, de l’autre,
pour n’être pas un autre,
pour se rapprocher de son désir, de sa vérité,
pour devenir un sujet plus libre et plus autonome.
enfin, parler,
permet de s’inventer et de conduire sa vie:
le sujet a entendu son passé, son histoire,
ses chaînes sont devenues des liens, les siens,
désormais reconnus et assumés,
il s’est rapproché de son désir et de sa vérité.
il est maintenant,
libre de s’inventer,
libre de se créer,
libre de conduire son existence,
dans une réflexion éthique et philosophique,
qui essaie de répondre aux questions suivantes :
comment vivre?
comment conduire son existence vers son accomplissement?
comment instaurer avec autrui des rapports
de réciprocité vraie?
comment jouir du monde?
grâce au transfert
le transfert, c’est l’amour.
“c’est l‘amour, purement et simplement“.
jacques lacan citant sigmund freud
c’est le moteur qui permet la parole.
grâce à un dialogue singulier
entre deux personnes
l’un, le premier, parle beaucoup.
l‘autre, le second, parle peu, car il se met volontairement en retrait:
afin de permettre au premier d’exister pleinement,
et, ainsi, de favoriser sa parole.
et celui qui parle, ne parlerait pas
si l’autre n’était pas là,
si l’autre ne l’écoutait pas.